Confiée au maître du fantastique John Carpenter,
le film Christine a été mis en chantier avant même la parution du roman, selon une formule qui sera par la suite systématiquement appliquée : les producteurs achètent les droits parfois sur l'annonce du seul titre, persuadés qu'il s'agira de toute façon d'un best-seller et considérant la simple présence du nom de King sur une affiche comme un argument de vente suffisant. Quelques temps plus tôt, Carpenter avait été sollicité par Dino De Laurentiis pour l'adaptation d'un autre roman, Firestarter, mais producteur et réalisateur ne s'étaient pas entendus sur le budget et Mark Lester s'acquitta finalement de la tâche. Carpenter fut alors "récupéré" par Richard Kobritz pour son propre projet sous l'égide de la Columbia. À ses côtés on retrouve Larry Franco, collaborateur privilégié du cinéaste puisqu'il a non seulement produit quasiment tous ses films depuis Elvis (1979) mais aussi régulièrement assuré la fonction de premier assistant voire de réalisateur de seconde équipe sur ses plateaux.
le film Christine a été mis en chantier avant même la parution du roman, selon une formule qui sera par la suite systématiquement appliquée : les producteurs achètent les droits parfois sur l'annonce du seul titre, persuadés qu'il s'agira de toute façon d'un best-seller et considérant la simple présence du nom de King sur une affiche comme un argument de vente suffisant. Quelques temps plus tôt, Carpenter avait été sollicité par Dino De Laurentiis pour l'adaptation d'un autre roman, Firestarter, mais producteur et réalisateur ne s'étaient pas entendus sur le budget et Mark Lester s'acquitta finalement de la tâche. Carpenter fut alors "récupéré" par Richard Kobritz pour son propre projet sous l'égide de la Columbia. À ses côtés on retrouve Larry Franco, collaborateur privilégié du cinéaste puisqu'il a non seulement produit quasiment tous ses films depuis Elvis (1979) mais aussi régulièrement assuré la fonction de premier assistant voire de réalisateur de seconde équipe sur ses plateaux.
Le scénario est confié à Bill Phillips, qui avait travaillé avec Carpenter à l'adaptation avortée de Firestarter. À cette date, le réalisateur est dans une période particulièrement difficile : son précédent film, The Thing, œuvre jusqu'au-boutiste qui constitue le sommet de sa carrière, a été un désastre tant critique que public. Ce travail de commande lui apparaît donc comme une aubaine qu'il serait absurde de rejeter. Il est temps pour lui de faire profil bas, d'autant plus contraint que le film doit sortir dans la foulée du roman afin de bénéficier de ses retombées publicitaires.Dans ces conditions, on ne s'étonnera pas que Christine soit un titre relativement peu commenté de sa filmographie, considéré comme une œuvre de commande donc forcément impersonnelle, forcément mineure. Or il s'agit d'un de ses films les plus attachants....
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